Ça fait un moment que je n'ai pas écrit. Je n'avais rien de spécial à raconter. Depuis les ventes de garage mon état était plutôt stable.
Pour les déplacements de moins de 20 minutes j'arrive à marcher sans canne. Quand je sais que ce sera plus long, je prends ma canne pour garantir mon équilibre car quand mes jambes fatiguent, je perds facilement l'équilibre et avec ma cheville fragile, ça donne des entorses. (Deux en 9 mois!)
J'ai trouvé mon juste milieu. Je porte ma montre et je sais maintenant qu'en bas de 5000 pas par jour, je n'aggrave pas mes symptômes et que si je le dépasse, la douleur augmente.
Mon coeur se maintient entre 90 au repos et 120 lorsque je suis active mais ça n'inquiète pas ma cardiologue. (Moi si!)
Sinon, la dernière semaine a été plus mouvementé. Rendez-vous de suivi le lundi, avec la cardiologue justement. J'en suis sortie dévastée avec en résumé cette phrase-ci: ' La covid longue c'est de l'inflammation, prends des Advil ou des Tylenol et attends...."
Ceux qui me connaissent savent que ce n'est pas mon fort de rester patiente et attendre. Je dois être dans l'action sinon, mon anxiété monte en flèche. De retour à la maison, le coeur en miettes, le moral au plus bas et la patience courte... j'ai pris les choses en main.
J'ai rappelé pour la millième fois le neurologue qui m,a diagnostiqué. Quelqu'un de gentil m'a fait parvenir le rapport par courriel et j'ai fait des appels. Le dernier, à la clinique ou mon nouveau médecin de famille est (mais que je n'ai jamais vu car elle a ,elle aussi(!!!) la covid longue....) a porté fruit. J'étais en larmes, découragée de devoir attendre pour être soignée et prise au sérieux... la secrétaire m'a prise en pitié et m'a donné rendez-vous le vendredi suivant.
Vendredi, sachant comment lundi m'avait mise à terre, mon mari plein de soutien m'a accompagné. Mais finalement, je suis tombée sur une perle, à l'écoute et compatissante. Elle finissait mes phrases, sachant ce que je vis par l'entremise de sa collègue. Elle m'a fait un papier d'arrêt jusqu'en novembre, m'a référé à DEUX protocoles de recherche sur la covid longue donc si je suis choisie, j'aurai accès à des soins, m'a prescrit des bas supports pour atténuer la douleur aux jambes et a fait une demande pour une travailleuse sociale pour m'accompagner et me soutenir dans cette aventure mais surtout, elle m'a écouté et m'a crue. J'ai fondu en larmes alors qu'elle, elle se sentait mal de faire si peu selon elle. Quand je lui ai dit qu'elle en avait fait plus que tous ceux que j'ai vu, elle m'a souri et m'a dit alors on se revoit en novembre et je verrai ce que je peux faire...Je l'ai remercié plusieurs fois et j'ai quitté, le coeur plein d'espoir.
J'aimerais une fois de plus remercier tous ceux qui me lisent, vos petits mots me touchent. :)
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